Jean-Baptiste Gardeil naît à Toulouse en 1726, d'une famille honorée du Capitoulat. Après avoir terminé brillamment ses humanités, il entre dans la congrégation de l'Oratoire qui l’envoie à Paris faire son noviciat. Plein d'ardeur pour l'étude, il s'adonne aux mathématiques, au droit, à la médecine, tout en apprenant le latin, le grec, l'hébreu, l'anglais, l'italien et l'espagnol. Des liaisons s’établissent entre le jeune oratorien, Diderot et d'Alembert et il quitte bientôt l'Oratoire pour les salons du baron d'Holbach.
Gardeil est chargé de la rédaction de la Gazette de France, travail qui laisse assez de loisirs pour fouiller dans la collection des manuscrits grecs de la Bibliothèque royale.
Il décide sur le tard de se consacrer à la médecine. Intéressé par les sciences naturelles il nommé membre correspondant de l'Académie Royale des Sciences pour la Botanique. Après quelques voyages dans le midi de la France, il se fixe enfin à Toulouse et gagne, au concours, la chaire de médecine et celle de mathématiques de l'Université. Durant trente ans, il traduit les œuvres d'Hippocrate, une grande entreprise qu’il mène à sa fin peu avant sa mort, le 19 avril 18o8, à plus de quatre-vingt-deux ans.
 
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